Résumé :
|
Le pari de la "croissance verte" repose sur le développement de technologies et d'activités "propres", capables de réduire à la fois l'intensité énergétique de la croissance et l'intensité carbone de l'énergie. S'il s'agit encore d'un objectif lointain, les plans de relance massifs des grands économies de la planète pour sortir de la récession, suivis de peu par la conférence de Copenhague, ont été l'occasion de le rendre plus tangible. Peut-on prévoir pour autant l'impact qu'aura l'économie verte sur la géographie de la production et du commerce international? C'est à cet exercice que se livre Tancrède Voituriez, en analysant le cadre juridique, économique et commercial dans lequel elle émerge actuellement, à savoir l'accord de Copenhague, les montants mobilisés dans les plans de relance et la régulation commerciale des biens et services environnementaux au sein de l'OMC.
|